A l'heure où entreprises et leurs employés font face aux conséquences lourdes de la crise qui a pénalisé le monde économique ces deux dernières années, l'introduction d'un nouvel impôt sur le travail est inacceptable.
La question des travailleurs pauvres dit « working poors » est, certes, préoccupante. Il faut trouver des solutions à ce problème, c'est une évidence. Mais le résoudre, comme cela est proposé par une augmentation de la fiscalité du travail est un non-sens. Alléger les uns pour alourdir les autres ne constitue ni une vision ni un remède. C’est de la poudre aux yeux du DSAS qui, à nouveau, prétérite « ceux qui bossent ». En outre, lors de la consultation sur l’avant-projet de loi, les libéraux avaient déjà souligné le caractère arrosoir de ces subventions, eu égard notamment à la définition de famille qui était extrêmement vague. En admettant que les PC familles soient nécessaires, elles doivent être prises en charge par l'Etat. Ceci est d’autant plus vrai au moment où les comptes de l'Etat de Vaud sont largement bénéficiaires pour la cinquième année consécutive. C’est pourquoi, les libéraux vaudois ne sauraient envisager une augmentation de la fiscalité dans une telle conjoncture. Ils la combattront de manière très ferme que ce soit par un référendum si elle devait être acceptée et le cas échéant par une proposition d'une baisse du coefficient cantonal.
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